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Les Carnets de lecture de Lhisbei
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8 octobre 2005

Le déclin de l'empire Whiting

le_d_clin_de_l_empire_whitingLe déclin de l'empire Whiting

de Richard Russo

Quai Voltaire - 522 pages

Résumé (quatrième de couverture)
Bienvenue à Empire Falls, dans le Maine, autrefois puissant centre industriel à présent livré à la faillite et l'ennui. Miles Roby, le gérant du grill, nous guide dans cet univers de petites misères et grande décadence où tout le monde se connaît et où Mrs Whiting, incarnation tyrannique d'un passé prospère, règne en maître. Témoin d'une galerie de personnages drôles et bouleversants, hanté par le souvenir de sa mère, il se débat entre sa future ex-femme, son adolescente de fille, et son père, imprévisible et abusif. La découverte de lourds secrets de famille va bientôt bouleverser sa vie. Les histoires se mêlent dans cette fresque romanesque, prix Pulitzer 2002, où Richard Russo dresse avec humour et tendresse le portrait de l'Amérique d'aujourd'hui

Biographie de l'auteur
Richard Russo est né en 1949 aux États-Unis. Son enfance dans une cité ouvrière l'a profondément marqué. Après avoir longtemps enseigné la littérature à l'université, il se consacre désormais à l'écriture de scénarios et de romans dans sa maison du Maine. Après Un homme presque parfait, adapté au cinéma avec Paul Newman et Melanie Griffith, et Un rôle qui me convient, Le Déclin de l'empire Whiting, immense succès aux États-Unis auprès du public comme de la critique, a été récompensé par le prestigieux prix Pulitzer en 2002 et élu roman de l'année par le magazine Time. Richard Russo a publié depuis un recueil de nouvelles, Le Phare de Monhegan.

Mon avis
Richard Russo nous propose une promenade apaisante dans une petite ville de l'Etat du Maine. Une petite ville moribonde et désertée depuis que l’industrie textile a fermé ses portes, une petite où il n'y a plus rien à voir sauf des gens très ordinaires, insipides, gris , mais que l'auteur parvient à rendre attachants au fur et à mesure de l'histoire. Les héros sont des anti-héros, des paumés touchants même si le lecteur a parfois envie de les secouer. Jamais le roman ne sombre dans le misérabilisme, le ton reste sobre et juste. Le Déclin de l’empire Whiting fait 633 pages en format poche mais quand on plonge le nez dedans impossible d’en sortir facilement. Et quand on referme le livre on se sent différent, on reste marqué par l'histoire

J'ai vraiment adoré. Ce roman m'a pris aux tripes et la dernière fois que j'ai ressenti ça c'était à la lecture de A l'est d'Eden de Steinbeck . Je vous le recommande vivement.

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