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Les Carnets de lecture de Lhisbei
Les Carnets de lecture de Lhisbei
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31 août 2006

Passer l'hiver

passer_l_hiverPasser l'hiver

de Olivier Adam

Points - 166 pages

Quatrième de couverture
Ils sont sonnés, lessivés, cassés. Un souffle suffirait à les faire tomber. Pourtant, les personnages de ce livre possèdent une force intérieure insoupçonnée. Chauffeur de taxi, infirmière, ex-taulard ou vendeuse de supermarché, ils s’accrochent à la vie avec l’énergie du désespoir. Ce sont des invaincus.
Olivier Adam décrit avec sobriété ces grands blessés de l’existence, ces paysages noyés dans le brouillard, qui sont comme la métaphore d’une inguérissable mélancolie, ces femmes maternelles auprès de qui des hommes déjà usés tentent de retrouver un réconfort. Avec ce recueil, Olivier Adam s’impose d’emblée comme un « nouvelliste » hors pair, dans la lignée des « grands » américains (Carver, Cheever), dont il a assimilé leurs techniques : stylisation, art de l’ellipse, montage « cut », refus de la psychologie.

Mon avis
Je serai moins dithyrambique que la quatrième de couverture. Olivier Adam est encore loin des nouvellistes américains. Certes sa plume est précise, ses personnages sont vivants mais il manque la petite étincelle qui embrase le lecteur. Je n’ai pas vibré à la lecture de Passer l’hiver. Je ne me suis pas attachée aux personnages et je me fichais un peu de savoir s’ils le passeraient ou pas cet hiver gelé, enneigé, digne des grands froids nord-américains. Bien sûr ces nouvelles sont bien écrites (très bien écrites même : on sent qu’Olivier Adam les a beaucoup –trop ?- travaillées) mais elles ont un côté artificiel, fabriqué qui ennuie. 
Passer l’hiver a été récompensé du prix des éditeurs en 2004.

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