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Les Carnets de lecture de Lhisbei
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4 novembre 2006

American psycho

american_psycho1American Psycho

de Bret Easton Ellis 

Points - 520 pages

 

Quatrième de couverture
Patrick Bateman, 26 ans, flamboyant golden-boy de Wall Street, fréquente les endroits où il faut se montrer, sniffe quotidiennement sa ligne de coke, et surtout ne se pose aucune question. Parfait yuppie des années quatre-vingt, le jour il consomme. Mais la nuit, métamorphosé en serial killer, il tue, viole, égorge, tronçonne, décapite. Portrait lucide et froid d'une Amérique autosatisfaite où l'argent, la corruption et la violence règnent en maîtres, American Psycho, qui fit scandale lors de sa parution aux Etats-Unis, est aujourd'hui un best-seller mondial. 

Mon avis
Je suis passée à côté de ce livre. Impossible de m'intéresser à Patrick Bateman, à sa petite vie minable de golden boy, riche, fou et camé jusqu'aux yeux. Je me suis ennuyée à mourir en lisant les descriptions de ses fringues haute couture, ses efforts pour garder une apparence physique irréprochable et sa futilité, son manque de profondeur. On critique certains auteurs classiques pour leurs descriptions sur plusieurs pages des décors dans lesquels évoluent leurs personnages. Mais Bret Easton Ellis fait mieux : des pages et des pages de descriptions inutiles de vêtements, restaurants, salles de sports, salons d’esthétique. Pire qu’un annuaire publicitaire branché. Mais il y a mieux : les descriptions gore des meurtres sanglants et totalement gratuits de Patrick. C’est à vomir. Après 350 pages j'ai refermé le livre sans une once de culpabilité.

Alors oui la critique sociale est présente : les USA ont engendré une génération de golden boys cyniques qui ne croient en rien, n’aiment et ne respectent personne sauf eux même (et encore). Mais le propos est noyé dans des énumérations de marques, des élucubrations sans intérêt. Ce livre est loin d’être un chef d’oeuvre pour moi.

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Commentaires
D
je ne sais pas si par exemple à la Fnac, ce livre peut se trouver facilement ..?
L
vous devriez lire le livre : des pages et des pages de descritpions de vétements de luxe et fashion (marque, coupe, tissu, texture, motif...)sans compter les séances de sport ou chez l'esthéticienne, la manucure... c'est ce que je nomme superficialité. les jeunes new yorkais décrits par BEE sont creux, vains, ne passent leur temps qu'à se droguer, s'épier les uns les autres, se jauger, se juger. ils n'ont ni morale, ni valeurs... il y a une marge entre observer le monde qui nous entoure (et l'analyser, y réfléchir) et le regarder par le petit bout de la lorgnette et au travers du filtre de son nombril (comme le font les personnages d'American Pyscho)
D
j'ai vu le film; pas encore lu le livre
D
... qu'est donc pour vous la "superficialité" ? le simple fait d'être attentif à l'aspect des objets qui nous entourent, à l'aspect et à l'attitude des gens qui nous entourent ... tout ça n'est pour moi qu'une simple logique, c'est pourtant ce qui est perçu par beaucoup pour un comportement "superficiel" ! maintenant, c'est vrai aussi : l'excés en toute chose devient défaut :-)
L
Hum ce qui voudrait dire qu'une personne ayant des origines sociales moins "limitées" ferait preuve d'une totale superficialité puisqu'elle adorerait les longues descriptions des derniers complets "fashion"... ?
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