Effroyables jardins
de Michel Quint
Folio - 75 pages
Le narrateur de l’histoire nous parle de son père, un instituteur, et de la honte qu’il éprouvait enfant lorsque celui-ci se déguisait en clown. A l’adolescence la honte s’est muée en mépris. Et puis un jour son oncle Gaston, à l’occasion d’une banale sortie au ciné, lui raconte une histoire, leur histoire commune à cet oncle pas très futé et à ce père détesté, une « histoire de la guerre », une histoire de résistance, mais aussi une histoire d’humanité. Comment un si petit livre peut-il être si profond ? Tout y est : la beauté, la poésie, la foi en l’homme, la fraternité, le respect, l’émotion… Dans un parler de chez moi - un patois du Nord pas du tout difficile à lire pour les non Ch’ti - Michel Quint honore avec pudeur et justesse son père (ancien résistant) et son grand-père (ancien combattant à Verdun).
Une coquille s’est glissée dans le texte vers la fin. A Douai il n’y a pas de rue de Belin mais une rue de Bellain.
D'autes avis chez Laurence ICI et chez Frisette LA et chez Papillon par ici.
Effoyables jardins est sur ma liste pour le Challenge ABC 2007