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Les Carnets de lecture de Lhisbei
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30 août 2007

le marronnier de septembre - 1ere partie

La rentrée littéraire approche (517 livres cette année). C'est le marronnier de septembre alors moi aussi je m'y (re)mets (tant que Mémé ne me demande pas de baisser m'marone ça va). L'année dernière je vous parlais des 15 extraits du magazine Lire. Comme je suis toujours abonnée, que j'ai la flemme un copier/coller s'impose. C'est parti ...

Version longue
Amélie Nothomb : Ni d'Eve ni d'Adam
Retour au Japon pour Amélie Nothomb. Elle décide d'enseigner le français et rencontre son premier élève dans un café. La scène est touchante et drôle, l'écriture fluide. Une surprise ! Je suis tentée par un livre d'Amélie Nothomb...

Marie Darrieussecq : Tom est mort
Tom est mort depuis 10 ans et pour la première fois sa mère passe une journée sans penser à lui. Elle se refuse à oublier son fils et commence donc un journal intime. Dans l'extrait lon se rend compte que l'héroïne refuse de faire son deuil... Répétitif, lancinant, plombant... 

Eric Fottorino : Baisers de cinéma
Eric Fottorino nous raconte son père, photographe de plateau de cinéma... Nostalgie ? Je n'ai pas envie...

Olivier et Patrick Poivre d'Arvor : J'ai tant rêvé de toi
Youki part en quête de ses origines et se retrouve à Prague. Vous auriez envie de suivre les traces d'une héroïne au prénom de chien vous ? Moi non... 

Philippe Claudel : Le rapport de Brodeck
Une atmosphère pesante, sombre, un personnage oppressé, des évènements inquiétants... j'ai envie de lire le rapport de Brodeck.

Olivier Adam : A l'abri de rien
Une femme au foyer par défaut (merci le chômage) dans un lotissement banal du Nord (ou plutôt du Pas de Calais puisque sont évoqués les Sang et Or de Bollaert) désespérée par le vide de sa vie et par son mariage avec un joueur de foot raté reconverti en chauffeur de bus. Les fins de mois difficile, le pavillon minable avec la balançoire à moitié pourrie, le gris de la vie ... pas cliché du tout cet extrait : tout ça ne peut évidemment pas se passer au soleil n'est-ce pas?  (oui je sais la vie paraît toujours plus douce au soleil...). Décidemment je crois que je n'aimerai jamais la plume d'Olivier Adam....

François Taillandier : Il n'y a personne dans les tombes
Louise enterre son père mais, pendant l'inhumation au cimetière, son esprit part dérive et nous offre de bonnes feuilles...

Charles Dantzig : Je m'appelle François
Qui est François ? Un usurpateur d'identité ? Un escroc ? Sa jeunesse difficile y est-elle pour quelque chose ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. La vie romancé d'un "Christophe Rocancourt" ne m'intéresse pas.

Maurice G. Dantec : Artefact
A chaque essai avec Dantec c'est un échec mais d'année en année ça s'améliore. Je trouve ses écrits de plus en plus lisibles... 

Eric Chevillard : Sans l'orang-outan
En plus d'être "fâchée" avec Olivier Adam je le suis aussi avec Eric Chevillard. Dommage j'aurai bien aimé savoir ce que deviendrit la Terre et l'humanité sans l'orang-outan.

Jean Hatzfeld : La stratégies des antilopes
Un journaliste recueille le témoignage d'une Tutsie rescapée du génocide rwandais au moment le gouvernement a décidé de libérer 40 000 détenus condamnés pour génocide... Douloureux et pudique.

Kiran Desai : La perte en héritage
Sai vit avec un juge indien retraité dans une maison à flanc de montagne. De jeunes rebelles viennent les menacer... C'est sombre, pessimiste et inquiétant. (Booker Prize 2006, prix du National Book Critics et prix indien Hutch Crosswords)

Colum McCann : Zoli
Un journaliste débarque dans un camps de Tzigane pour les interroger... Je n'ai pas envie de le suivre

Michael Ondaatje : Divisadero
Claire et Anna orphelines de mère vivent avec leur père dans une ferme de Californie et Coop l'ouvrier agricole. J'ai envie de mieux connaître cette famille et de savoir ce qui va leur arriver.

William T. Vollmann : Central Europe
une histoire incompréhensible de téléphone pieuvre et de guerre...

Version courte
Sur les 15 extraits :

 

J'ai aimé

J'ai détesté

Je suis indifférente à

Amélie Nothomb : Ni d'Eve ni d'Adam
Philippe Claudel : Le rapport de Brodeck
François Taillandier : Il n'y a personne dans les tombes
Jean Hatzfeld : La stratégies des antilopes
Michael Ondaatje : Divisadero

Marie Darrieussecq : Tom est mort
Olivier Adam : A l'abri de rien
Eric Chevillard : Sans l'orang-outan
William T. Vollmann : Central Europe

Eric Fottorino : Baisers de cinéma
Olivier et Patrick Poivre d'Arvor : J'ai tant rêvé de toi
Charles Dantzig : Je m'appelle François
Maurice G. Dantec : Artefact
Kiran Desai : La perte en héritage
Colum McCann : Zoli

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Commentaires
C
C'est donc une aversion définitive... Je le regrette pour vous. Mais, franchement, il y a sûrement malentendu au moins sur un point : aucune bile dans le texte que je vous ai fait lire, au contraire, l'habituelle et délicieuse ironie de Chevillard qui adore renverser les clichés. <br /> Je dois reconnaître que le cas de cet écrivain est étonnant. J'essaie souvent de le faire lire et mes tentatives sont rarement concluantes. Et pourtant, il suscite un véritable engouement auprès de quelques-uns. Il y a vraiment des accros à Chevillard, qui est pour ses admirateurs un auteur culte. Allez comprendre... Ce n'est pas seulement une affaire de goût, à mon avis. Il me semble qu'il y a un moment où l'expérience littéraire que propose Chevillard devient évidente<br /> s'il est comme tous les grands auteurs, par sa nouveauté même, déroutant dans un premier temps. Mais je ne veux pas insister... Si pourtant vous avez envie de creuser la chose, le lien que je vous signalais renvoie à un site où vous pourrez lire d'autres textes de lui et, surtout, de passionnants entretiens.
L
Claire ce n'est pas avec ce texte que je vais me mettre à aimer Chevillard. Il y a comme de la bile dans son texte... des problèmes de digestion ?
L
Claire merci pour ce texte. je vais de ce pas en prendre connaissance. Chevillard est peut être un de ces écrivains qui se méritent mais mon temps de lecture est compté et les extraits de ses livres ne m'ont jusqu'à présent pas donné envie ...
C
Dommage, votre réticence à lire Chevillard. C'est pour moi l'un de nos meilleurs écrivains, drôle et toujours surprenant. Lisez par exemple ce petit texte où il répond à la fameuse question "pourquoi écrivez-vous?"<br /> http://www.eric-chevillard.net/textes/pourquoivouspas.html<br /> <br /> En espérant, naïvement peut-être, vous avoir donné envie de lire autre chose de lui qu'un bref extrait (Chevillard est de ces écrivains qui se méritent!)
F
Comme Sylire je suis en attente de la liste d'achats de la biblio et je ferais mon choix à ce moment-là, je pense que je retenterais avec Amélie Nothomb !
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