Disgrâce
de J-M Coetzee
Seuil - 252 pages
Disgrâce raconte la déchéance sociale et personnelle de David Lurie, un professeur de l’université du Cap en Afrique du Sud. Après 2 divorces, David Lurie séduit une étudiante et entame avec elle une relation malsaine. En parallèle il essaie d’écrire un opéra sur Byron. Tout va de mal en pis le jour où l’étudiante l’accuse d’avoir abusé d’elle et porte plainte. David se retrouve face à l’institution et plein de morgue refuse d’admettre ses torts, de s’abaisser à s’expliquer. Il perd son poste à l’université et se réfugie chez sa fille Lucy avec laquelle il n’a pas vraiment de contact depuis un certain temps. La déchéance ne fait que commencer.
Disons le tout net j’ai détesté le personnage de David Lurie. Il est abject, médiocre et bouffi de suffisance. Je n’ai éprouvé tout au long du récit aucune compassion pour lui et ses atermoiements d’ordre sexuel. . L’histoire en elle-même est glauque et ce qui arrive à Lucy parfaitement horrible même si très réaliste. Je veux bien que Coetzee aborde l’apartheid et ses conséquences mais pas de cette façon, pas avec autant de froideur, d’absence de révolte.
Bref je n’ai pas non plus aimé ce livre et je n’ouvrirai plus de livre de Coetzee. Il y a trop de froideur chez cet écrivain, une trop grande absence de sentiment et d’empathie avec ses personnages pour qu’il me plaise.