Le Couperet
de Donald Westlake
Rivages - 332 pages
Quatrième de couverture
Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d’être licencié, pas pour faute professionnelle. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations. Avec la perte de son emploi, c’est toute l’existence de Burke qui s’écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu’il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?
Mon avis
Le couperet est classé dans les polars, les romans noirs mais pour moi c'est plus un roman social qu'un polar. Le "héros" dans sa course pour l'emploi se met à éliminer un par un ses concurrents. Le cheminement de Devore est prétexte à l'auteur à une critique acerbe de la société contemporaine américaine, du capitalisme à outrance qui oublie les êtres humains, des entreprises qui exploitent puis jettent leurs salariés sans le moindre scrupule.
Et pourtant je n'ai pas aimé. Je me suis ennuyée à la lecture de ce livre. Même si la psychologie du personnage principal est très fouillée, même si son moral et sa transformation en un psychopathe de premier choix sont très bien décrits, il manque quelque chose à ce thriller pour que j'accroche vraiment. Je m'attendais à un livre beaucoup plus subversif, amoral.
Le couperet a été adapté au cinéma par Costa-Gavras et avec José Garcia dans le rôle de Devore.