Le bal
d'Irène Némirovsky
Hachette - 125 pages
Nous sommes en 1928 dans la famille Kampf. Les Kampf sont ce qu’on appelle pudiquement des nouveaux riches et moins pudiquement des parvenus. Nous avons la mère, Rosine, une mégère aigrie par la vie et la pauvreté qu’elle a connu auparavant. Nous avons le père, Alfred, effacé derrière sa femme mais heureux d’avoir enfin réussi à faire fortune. Et nous avons enfin Antoinette, la fille des Kampf, 14 ans en pleine crise d’adolescence. La famille a bien l’intention de se faire accepter par la haute bourgeoisie. Mme Kampf décide donc d’organiser un fastueux bal. Mais quand elle refuse à Antoinette le privilège d’y assister, elle ne se doute pas que la vengeance de cette dernière sera aussi terrible.
Le mal-être adolescent a donné Carrie chez Stephen King. Chez Irène Némirovsky ça donne Le bal. A mi-chemin entre le roman social et le roman d’initiation, Le bal est un petit bijou de cruauté. Le portrait croqué au vitriol de Rosine est truculent. Au travers du couple Kampf c’est toute la « bonne société » qui est épinglée. Acide mais jouissif.
Ce livre est sur ma liste pour le Challenge ABC 2007
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